Discover the poetic beauty in ‘1001 Nuits’ by 113. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of 113 or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.
Hier encore j’ai mal dormi,
J’ai cru entendre du bruit,
Le lendemain j’ai appris
Que les keufs avaient fait une sauterie.
Fruit de l’opération, un homme mort dans un lit.
Cela fait déjà une semaine si on en croit l’autopsie.
Ça fait maintenant 1001 nuits
Que j’ai le sommeil légué.
Je n’ai fermé qu’un œil, les sirènes m’ont réveillées.
J’ai vu des gyrophares bleus fuser dans toute la ville
A la poursuite de voitures aux mains de conducteurs habiles.
Mes voisins d’en face, je les ai jamais sentis,
Car du soir au matin, j’entendais des cris,
C’était le mari qui tabassait
Sa femme et ses enfants.
Mais le jour de son jugement,
On lui a dit, t’es innocent.
2 3 mecs de mon quartier sont partis s’amuser en boîte,
Et pour pas finir dans la boîte, armés jusqu’au coup ils débarquent.
Ça s’éclate un max, tout le monde est pété au whisky,
En 10 secondes ça tourne en coup de bouteille et en coup de slash.
Je suis choqué quand je vois dormir des SDF dehors,
Allongés par terre, j’ai l’impression qu’ils sont morts,
Perdus dans leurs cauchemars entre la vie et la mort,
C’est à la morgue que cet hiver on retrouvera leur corps.
Ça fait à peine 5 minutes qu’un détenu est libérable,
Les murs l’ont rendus instable,
Je crois qu’il a pété un câble.
La nuit est à sa merci, y a rien de bon dans son regard.
Le lendemain très tôt, retour à la case départ.
Pour un oui pour un non ça prend comme un feu de paille
Tout d’un coup tu entends comme un train qui déraille
Gare à ce moment là, que les cœurs soient de taille
Je marche à un mètre du sol et je suis super fly
Pour un oui pour un non ça prend comme un feu de paille
Tout d’un coup tu entends comme un train qui déraille
Gare à ce moment là, que les cœurs soient de taille
Je marche à un mètre du sol et je suis super fly
A notre instar dans le ghetto c’est l’abattoir.
Vaut mieux être vigilant et vivre sur ton trottoir
Les espoirs sont minces, tu connais l’histoire
Fais gaffes à toi le soir on t’attend dans ton couloir.
Perdu dans une soirée où je suis même pas invité,
Y avait que des crânes rasés avec des blousons de l’armée
Dans leur Levis serré, au coup la croix gammée.
Apparemment des skins décidés et affamés.
Plus le temps passe, plus il fait sombre.
Plus les nuits tombent,
Plus de frères à l’ombre.
La nuit c’est le bordel,
Parfois c’est mortel.
Demande aux keufs qui se prennent des explosifs cocktails.
Après une demie heure de marche
On se gare dans une impasse.
Un chat noir qui passe,
Synonyme de poisse.
Faut pas qu’on reste sur place.
Y a comme une odeur de chiasse.
Mon pote t’étais pas loin du compte, y a les keufs face à face.
Pour un oui pour un non ça prend comme un feu de paille
Tout d’un coup tu entends comme un train qui déraille
Gare à ce moment là, que les cœurs soient de taille
Je marche à un mètre du sol et je suis super fly
Pour un oui pour un non ça prend comme un feu de paille
Tout d’un coup tu entends comme un train qui déraille
Gare à ce moment là, que les cœurs soient de taille
Je marche à un mètre du sol et je suis super fly