Discover the poetic beauty in ’10ème Bougie’ by 113. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of 113 or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.
Ne me parle pas de ghetto j’ai les pieds dedans
Risques et périls des crapuleux plein la mairie
AP, il connaît ça
Un mec sur deux a les dents jaunes spliff
Territoire occupé sans permission
AP, il comprend pas
Je gratte le papier de l’aube jusqu’au clair de lune d’une pleine lune à l’autre
AP se contente de ça
Dans le rap je souffle ma 10ème bougie
Et c’est ce truc que j’aime qui alimente ma vie
On a volé la vedette des braqueurs en série
Des trafiquants de shit qui se font livrer par Féry
Me parle pas de ghetto j’ai les pieds dedans
Dehors ou dedans pour nous c’est la même comme dit Kery,
Dedans on rêve d’être dehors, dehors on veut nous foutre dedans,
C’est la merde risques et périls des crapuleux plein la mairie,
Un mec sur deux à les dents jaune spliff
Ce territoire occupé sans permission sans permis,
En direct de mon hall de ma cellule je gratte le papier de l’aube
Jusqu’au clair de lune d’une pleine lune à l’autre dans mon bâtiment gris,
La lumière de ma chambre la seule lueur en pleine nuit
Parmi les keufs qui rodent dans tout ça y a le rap
Je fait mon truc tranquille je suis comme un semi remorque
Je réalimente la ville dans les journées les plus obscures
On est là les fesses posées sur l’béton, AP il connaît ça
Je raconte des blagues d’avant
Des freestyles racailles que personne n’a oublié
Toutes ces radios qu’on a pillé quitte à se griller
Mon métier commettre des crimes dans des rimes
Je suis couvert de taches de sangs non je te couvre de taches de son
Ne me parle pas de ghetto j’ai les pieds dedans
Risques et périls des crapuleux plein la mairie
AP, il connaît ça
Un mec sur deux a les dents jaunes spliff
Territoire occupé sans permission
AP, il comprend pas
Je gratte le papier de l’aube jusqu’au clair de lune d’une pleine lune à l’autre
AP se contente de ça
En 504 sur France 2 et sans respect c’est du 113 tout craché
On la fait je me rappelle ce petit concert ghetto
Sous un chapiteau avec OGB et Karlito
On était 10 20 30 dans le car
On fumait quand on partait en tournée dans chaque ville
Ou on passait ça faisait chaud au cœur
Comme ce concert à Oran ou au Antilles
Comment oublier j’ai jamais le blues grâce aux lettres des fans
Je vous ai pas oublié depuis l’11 mars j’ai rallumé la flamme
En direct de mon hall ma cellule où je vous tiens
En quelques mètres carrés et pour certains c’est devenu un domicile
Quand on a commencé le rap y avait peu d’issues
Mais tout ça a bien changer maintenant y a trop d’excès
J’ai décidé de faire de l’argent propre avec la gamberge d’avant
Dis, dans le rap, je souffle ma 10eme bougie.
Ne me parle pas de ghetto j’ai les pieds dedans
Risques et périls des crapuleux plein la mairie
AP, il connaît ça
Un mec sur deux a les dents jaunes spliff
Territoire occupé sans permission
AP, il comprend pas
Je gratte le papier de l’aube jusqu’au clair de lune d’une pleine lune à l’autre
AP se contente de ça
Ne me parle pas de ghetto j’ai les pieds dedans
Risques et périls des crapuleux plein la mairie
AP, il connaît ça
Un mec sur deux a les dents jaunes spliff
Territoire occupé sans permission
AP, il comprend pas
Je gratte le papier de l’aube jusqu’au clair de lune d’une pleine lune à l’autre
AP se contente de ça