Big Bang Théorie – Song and Lyrics by 1995

0
88

Discover the poetic beauty in ‘Big Bang Théorie’ by 1995. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of 1995 or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.

J’ai vu les pyramides qui ondulaient
Le désespoir, l’édifice triangulaire construit à la sueur des esclaves
Si on reculait
Les aiguilles du temps infini
On verrait l’insignifiance de circuler
Avec les pupilles blanches aveuglées par la thune
Dans ma tête le soleil et la lune sont équidistants
Mes idées se heurtent aux limites idiomatiques
La Terre paraît ronde en équilibre hydrostatique
Je lutterai quand ça sera l’heure et le désespoir me porte
Jamais on cessera de rayonner, eh yo mec
On voit toujours la lumière ancestrale des étoiles mortes

Nique les faiseurs d’fausses promesses
C’est l’début d’notre suprématie
Faudra pas sucer après, monsieur
J’maitrise la lumière, kaléidoscope
Prisme, hey hey, v’la c’qu’apprécie nos potes
J’compte m’évader d’la trice-ma
Phaal et l’microphone font plus de dégâts qu’l’illettrisme
Sachez qu’j’donne le Hip-Hop le plus pur
Et du taff aux archéologues du futur
Dans leur jeu merdique, ils pensent qu’c’est l’heure du verdict
Ne jugez pas encore, on est qu’à la première brique
On commence les fondations de l’empire
S’tu n’aimes pas, tant pis, tous les contrats sont remplis

T’auras beau chercher les portes de secours
Les issues sont identiques
Et moi, j’serai momifié dans des tissus Givenchy
Les générations précédentes n’ont pas su faire
C’est triste, dans la pénombre d’une éclipse, j’remarque une trombe d’adultères
J’suis déçu de la manière par laquelle
L’occidental a rendu dispensable Jésus de Nazareth
J’laisserai des écrits avec ma merde, c’est décidé
Et j’expliquerai qu’y avait que des débiles sur la Terre
C’est ça qu’j’enseigne, faites place au seigneur, au meilleur
On s’voit pour vos obsèques
J’croise tous ces cons, j’fais preuve de ruse
Autour du cou j’ai l’œil d’Horus
Ils font les fous, au fond ont peur de m’offusquer
Dans toutes les assoc’, y a toujours un traître
C’est qu’là j’m’inquiète, on va tous finir comme les Apôtres
Le Monde court à sa perte et ce sprint touche à sa fin
On a ken la planète, comme Azraël on est tous assassins