Discover the poetic beauty in ‘Intro (en résumé)’ by Adama Diallo. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of Adama Diallo or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.
Les nymphos aiment faire les courses parce qu’il y’a souvent une queue immense
J’vis dans une monde où certains hommes prennent la mort pour délivrance
C’est pas en faisant tourner les joints que cette putain d’roue va tourner
Oukhty (ma soeur), respecte ton vagin car c’est par là qu’on est tous né
Si on jette pas de fleurs au Darfour, c’est que là-bas c’est la sécheresse
Les députés ont des langues de putes car beaucoup d’eux sont des lèches-fesses
Celle que t’aime dévoile la haine dans un miroir fissuré
Si l’occident pouvait se salir c’est sur l’Afrique qu’il s’essuierait
J’comprend pas qu’des riches soient gros vu qu’y’a pas d’fric sans suer
Et comment ils en sont arrivés à trouver une petite fille sensuelle
Ils doivent se faire monter en l’air pour mieux redescendre sur terre
On veut tous reposer en paix, pour ça que tout l’monde est en guerre
Et si la coke est claire c’est qu’elle doit s’prendre dans la nuit noire
Et si mes pensées sont claires c’est qu’elle est pas encore venue m’voir
J’avais grave des idéaux, j’ai vu trop d’choses donc j’ai dis « oh »
J’serais pas l’idiot qui s’baisse chaque jour pour chier et qui s’dit oh
J’ai pas d’sous et plein d’soucis, une envie fou de s’mettre sous weed
Bien que la rue soit en béton elle construit pas de mecs solides
Si l’temps était de l’argent les clochards seraient pressés
Plus j’prend conscience de la mort plus mon avenir rétréci
J’suis cultivé mais pour la France analphabète
JR Ochrome a.k.a. la dernière lettre de l’alphabet
Décevant comme mon statut social
Délinquant donc pas très fréquentable
J’guette mon affaire les yeux plissés sur une jambe
Jongle avec les flammes Rindek (Attention) à pas glisser sur d’l’essence
Akhi j’suis aussi noir que le tié-quar que j’fréquente
Si j’te disais que son bitume est cagoulé qu’est-ce que t’en penses ?
Réfléchis vite quand une bande déboule
Infériorité numérique ça tue ou ça s’mange des coups
La rue c’est réaliste en gros c’est crue ter les gars d’chez nous
Si j’me définissais moi j’serais l’enclume dans un gant d’velours
Postiché comme des C.R.S.
On s’fait la guerre on s’fait la gueule quand c’est la hass
J’cogite régulièrement pour mailler y’a pas d’magie
Le ghetto t’joue des tours à la David Copperfield
Paris Centre 75 plus d’une fois j’ai bu la tasse
Chez moi ça marche rabbate à reculons dans une impasse
Moi j’reviens d’loin, des keufs des shayatine (diables) sur les côtes
Avec un p’tit arrière gout d’sucre sur le dos
T’as les poches pleines tu crois p’tet que ton cake sent le Givenchy
Mais saches que même sur les plus beaux monuments les pigeons chient
Ce monde est éphémère tout ce qui s’y trouve péri
Et si t’aimes tant la vie c’est parce qu’elle te camoufle ses rides
On m’a dit « jettes toi à l’eau » j’ai bu la tasse
J’ai voulu remonter à bord y’avait plus la place
Là j’ai compris qu’ici souvent c’est chacun pour soi
Limite on t’dit « si t’es pas venu pour m’faire un chèque pousses toi »
J’ai trop ché-mar j’ai des fourmis dans les iepds
J’me prend une nouvelle paire si j’peux m’les fournir sans les yaip (payer)
Oui j’ai tourner dans les iefs (fiefs) j’ai p’tet manger plus de 100 tiep
J’ai vu que ceux qui n’ont rien partagent et que les riches sont sans tièp (pitié)
J’veux pas finir en iench à quatre te-pa
Quand la richesse tente de nous phone ici on capte pas
Tu veux diriger ta vie mais t’as pas la clef d’contact
C’est pour compter leur tune qu’ils t’ont nommé comptable
Poto, t’es seul avec ou sans amis
L’amitié perd de sa valeur comme un pain sans sa mie
Bref, tout ça pour dire qu’en résumé [en résumé]
Elle fait flipper la race humaine [elle fait flipper la race humaine *3]
J’essaye de grimper l’échelle sociale avec une jambe de bois
Je n’attend rien d’une courte échelle vu la hauteur d’mes ambitions
Dur de démarrer la course avec une paire de Atemi
Quel âge à celui qui dit qu’avec le temps la douleur s’atténue
C’est dur de réussir sa vie tout comme de rater sa mort
Certains me disent depuis le temps que tu fais du rap ça mors ?
J’ai beau leurs dire qu’on est pas sorti de l’auberge
Tellement j’en chie de loin tu peux même sentir l’odeur
Un quart de vie passé avec des sparadraps c’est pas un drame
On s’barre à Dam attendre le prochain paragraphe
Akhi, on m’avait dit que la France était un eldorado
Dès l’atterrissage ils m’ont collé un poisson d’avril dans l’dos
Les années passent les saisons changent
Les problèmes viennent plus des cours de maths mais d’avoir la peau mâte
Comment prouver qu’j’suis oppressé les chaines sont invisibles
Les mecs s’efforcent de faire dans l’subtile mais restent prévisibles
Mes gars n’ont plus la forme humaine
A contresens sur un circuit de formule 1
Ferme la et range tes formulaires, j’vais te l’formuler
Autrement j’te l’dis fermement j’veux pas faire l’mulet
J’suis là pour dénoncer pas là pour faire l’pantin
C’est plus des carottes qu’on s’mange mais des bananes Plantin
Belek au sourire d’une femme à cause d’elle tu peux perdre le tien
La trahison nous fait pâlir jusqu’à en perdre le teint
Pas d’noirs à la télé si c’n’est pour le Sida
Et l’seul kain-fry qui a la côte chez Disney c’est Simba
M’invite pas à table j’suis pas dans mon assiette
Pas l’habitude des couverts nous on partage un bol à 7
On m’a dit qu’en grandissant la voisine serait moins souriante
Qu’avec ou sans dents de lait si c’est la hass les souris entrent
Que rien n’est sûr chaque être humain est en sursis
C’qui est sûr c’est que chaque paire de fesses qui passe c’est un souci
Les p’tits peuvent pas arracher les curs ils sont passés au keus
Et si la nuit porte conseil, bah elle a zappé les geush
En résumé crois pas que le temps chôme
Si le monde te sourit akhi saches qu’il a les dents jaunes
J’aimerai effacé le numéro de tout mes frères écroués
Mais dans c’monde rien n’est parfait akhi même la lune est trouée
J’ai les mains sur le cur, les pieds au sol et la tête vers les cieux
Donc dîtes aux travelos que j’les appellerai toujours Messieurs
Paname est vivante mon quartier réside dans son zen
Quand elle éternue, les bicraveurs tombent et prennent du ferme
Le monde est subtile, saches que c’est pas la taille qui compte
Car si le président est un nain bah devant lui tu parais si p’tit
Panam est un chien sans maître donc f*ck l’éducatrice
Moi, j’suis né dans l’creux d’une cicatrice
Akhi, tu veux des frissons ? touches moi
Martin Luther King a fait un rêve et Maître Gims a fait un cauchemar
Tu trouves ça gore et alors ?
Censurez moi ça changera rien comme un aveugle dans l’noir
J’suis foutu, caractère de base têtu
L’être humain n’est que du sperme vêtu
Les mécréants voudraient voir Dieu
Essayes d’abord de regarder le soleil dans les yeux
J’me demande plus quand tout ça cessera
Marre de m’battre pour un quartier qui porte le nom d’un ciste-ra
Puis ça m’fait chier
Donc si une meuf me plaît de trop bah je l’imagine en train d’chier
J’vise la tête j’ai plus le temps pour les essais
Et si le monde t’ouvre ses bras bah saches
Qu’il fouette des aisselles
Fouette des aisselles, fouette des aisselles
Moi inch’Allah j’vais pas repartir comme j’suis arriver
En faisant souffrir la daronne encore pire la voir crier
On ira tous au paradis n’est qu’une chanson d’Enfoirés
Et tes et tes hassanets ils s’trouvent pas dans tes putains d’soirées
Rien ne marche depuis mes premiers pas
J’me lève tout les jours du pied gauche comme si on m’avait amputé du droit
Les les qui à dit qui au bled c’est la santé
Quoi l’argent n’a pas d’odeur tu mens je l’ai senti
Stop y’a ton gars sûr qui joue au con
Dis lui qu’il est suivi du regard et que c’est pas celui de la Joconde
Y’a celui qui mord la vie et celui qui vit la mort
Dans les deux cas personne peut ves-qui son heure
La beauté de l’homme est dans sa poche
Si t’es milliardaire t’as l’droit d’être moche
Religieux que quand ça t’chantes
Mais les vrais religieux ne chante pas
Comme d’hab ils diront que les kain-fry divaguent
Eux ils lisent des livres alors qui y’en a qu’un qui dit vrai
Si l’argent tombait du ciel, ciel ciel ciel
L’avare tiendrait son parapluie à l’envers sans hésiter
En résumé, mets replay