Discover the poetic beauty in ‘La Moue des Morts’ by $-Crew. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of $-Crew or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.
C’est quand il y a danger que tu vois la vraie nature de l’homme
Ça fait la pute dehors, tu sais, ce n’est pas dur de se pendre
J’kiffe tout ce qui vient d’ailleurs, rappeur à plein temps
Sachant que mon équipe s’élève très vite, on marche à l’instinct
À tout moment, la balle peut surgir
On survit, on surine, on subit les supplices
Mais, bon, c’est le mektoub qui nous le dira
Mecton, je suis peut-être fou comme les bougs d’Irak
On connaît pas nos voisins, on connaît pas nos potes
Toujours dans le vrai, dans le droit chemin, on reconnaît pas nos torts
À quoi ça sert de monter, hein?
À baiser toutes ces petites putes qui sont assermentées
J’ai vu la mort sur un lit d’hôpital, y a plus de pitié
Poto, je te fais mon speech sur un beat official
Y a plus de ficha, on a l’affiche
Les fachos sont fâchés, on vivra
Ici, survivre est un exploit, faut pas lâcher
Leur modèle, c’est le travail à la chaîne, moi, je suis pas un esclave
Ils sont déjà malheureux, les jeunes, alors les vieux
On a le relai, je ne rejette pas le religieux, nan
J’ai des yeux meilleurs, tout me perturbe
J’ai vu des jeunes voyous perdus devenir des mecs de ur’ jnounés
Loin de ces frayeurs, je recouvre d’une couverture
Ma deuxième mère qui dort sur le canapé après une dure journée
Un jour, elle m’a dit “je t’aime” et mes yeux scintillèrent
Je me sens apaisé par sa voix pendant les cinq prières
Pourtant, je suis loin d’être un modèle de vertu, bordel de merde
Dure vie moderne, faut que je modère la verdure
Pendant que le Diable embrouille encore une âme, la mort arrive
Muette comme une tombe, bruyante comme une arme
Pendant que le Diable embrouille encore une âme, la mort arrive
Muette comme une tombe, bruyante comme une arme
Pas encore atteint le quart de siècle alors laisse-moi rapper
Avec l’intellect d’un car de CRS, l’âme brûlée
Comme les feux rouges, les keufs commencent leur ronde
T’entends qu’le moteur ronfle mais crois pas qu’le CLS dort
Pas encore atteint le quart de siècle alors laisse-moi rapper
Avec l’intellect d’un car de CRS, l’âme brûlée
Comme les feux rouges, les keufs commencent leur ronde
T’entends qu’le moteur ronfle mais crois pas qu’le CLS dort
On m’annonce ta mort au téléphone alors que j’étais dans le métro
C’est pas comme si j’étais sé-po, peinard auprès de mes potes
Mon cœur perd son tempo, le malheur du monde sur mes épaules
Je me rappelle de tous nos jets-pro et de la belle époque
Étant bébé, on se lavait dans la même bassine
Mal dans ma peau, ta gentillesse était ma terre d’asile
À quoi ça sert la vie, à voir ses frères partir?
Mais on m’a dit que Dieu cueille les plus belles fleurs qui prennent racine
Parfois, j’ai l’impression de t’apercevoir dans la pénombre
Quand ça? Quand je galère le soir
Tu sais ici, on est tous tes frères
Ta mort me pousse au bout de mes nerfs
Tellement pleuré que la coupe est pleine
T’aurais voulu que j’épouse mes rêves
Donc j’écris des couplets, je me force à faire des concerts
Minute de silence, s’il vous plaît
C’est pour mon ‘zin décédé qu’on se lève
Tout le monde disait qu’on se ressemblait
Le même sang coulait dans nos veines
On se racontait nos cauchemars
Maintenant t’apparais dans mes rêves
Un vrai repère le rat, y a trop de faux-amis
Peu de perles rares, instinct de volatile
Hors-la-loi, postiché comme le Corbeau Noir
Même si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie
À toutes les heures, la mort peut te heurter
Si eux, ils sont pas des hommes, c’est parce qu’ils ont peur de l’être
Y a pas d’issues pour s’échapper
Le sang versé ne sèche jamais
Y a des seaux de larmes quand un proche va dans l’au-delà
Ils sont là pour de l’or, ce qu’on aime, au fond, c’est l’âme
C’est pas la peau de l’homme, révolté comme Mandela
Entre parenthèses, toujours là quand ça part en guerre
Mes tortionnaires se mettent torse-nu comme la race des Saiyen
On attend son heure à part entière
On était forcés d’être forcenés
Forcément, fallait que ça brille tah les phares xénon
Faudrait que je pense à faire des mômes
Il faut rendre fier les nôtres avant qu’on enterre mes côtes
Je veux qu’ils écoutent mes derniers mots
Jette des billets en l’air
Comme si tu pouvais te payer le Paradis
Jette des billets en l’air
Comme si tu pouvais te payer le Paradis
Jette des billets en l’air
Comme si tu pouvais te payer le Paradis
Jette des billets en l’air
Comme si tu pouvais te payer le Paradis