Les Regrets Restent – Song and Lyrics by 113

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Discover the poetic beauty in ‘Les Regrets Restent’ by 113. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of 113 or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.

Ça fait déjà, et puis je sais même plus
Que j’aurais pu tout laisser tomber
L’école m’a laissé assis sur un banc à la cité
Élève trop agité, qui n’en faisait qu’à sa tête
Je préférais les manifs au lieu d’aller à la bibliothèque
Eh mec, les devoirs, je les faisais tard le soir
Et le matin pour me réveiller, c’était tout une histoire
J’ai jamais eu une bonne entente avec l’éducation nationale
Le règlement intérieur et la façon dont ils travaillent
Dans des classes surchargées,
Toujours les mêmes qui vont au piquet
Arrivé en fin d’année, pour passer t’as pas ton ticket
La conseillère, veut de toi se débarrasser
T’orienter dans un truc auquel tu n’as même pas pensé
Et en rang jamais rangé, combien de matières j’ai dû sécher
Entre mes premiers rancarts et mon goût pour le danger
J’aimais aussi l’E.P.S, pour mâter les seins des gonzes
Question bizness, toujours un kilo de pièce
J’ai terminé mes classes dans la rue où là j’étais le bienvenu
Mais ici les heures de retenus, c’est 24 heures en garde à vue
Les études y en a ras le cul, le BAC je l’ai pas eu
Je sais qu’au fond pour ma famille
Pour ça, je les aies toujours déçus
Aujourd’hui comme tu le vois
C’est la musique que je prends à cœur
Pour faire passer le message, remémorer mes erreurs
Éviter les ennuis, même si j’aime traîner la nuit
J’ai eu raison de l’école tant que l’école ne m’a pas nuit

Les années passent, les regrets restent
On cri en soi pleins de pourquoi? A quoi bon?
Seule réponse, je sais pas
Une chose est sûre, en cours j’ai jamais été bosseur
Juste un acteur de plus, au fond un emmerdeur

Ce que je sais en connaissance de gosse
C’est clair on devrait te timbrer
Je voulais dire que môme, m’aurais vu conseiller à l’Élysée
On m’a poussé vers ce foutu CAP de menuisier
Pour eux, mon avenir se trouvait au Baumet ou à la Santé
A grand coups de ballet, mes rêves se brisaient
Que dire à ces mômes, les yeux pleins de sympathie
Qui m’envient d’abord qui je suis
Une chose est sûre c’est que j’ai jamais voulu lâcher l’affaire
Ils m’ont mis la pression,
Pressés de me voir gicler les cours de Mr CENSON
Mordu à l’hameçon, pour être le couillon parmi les cons
Les insultes pleuvaient vers ce t’enculer de profs de MATHS
Il fallait jamais me prier pour foutre l’ahyate
Avec les années tous se gatte, merde
On se jette tous dans le même bizness effémère
Histoire de faire vibre-mère,
La misère a fait de nous ces hommes en
Si j’avais su j’aurais jamais quitté aussitôt les bancs, et tu le sais

Les années passent, les regrets restent
On cri en soi pleins de pourquoi? A quoi bon?
Seule réponse, je sais pas
Une chose est sûre, en cours j’ai jamais été bosseur
Juste un acteur de plus, au fond un emmerdeur

Les années passent, les regrets restent
On cri en soi pleins de pourquoi? A quoi bon?
Seule réponse, je sais pas
Une chose est sûre, en cours j’ai jamais été bosseur
Juste un acteur de plus, au fond un emmerdeur

Je suis dans le rap depuis longtemps pourtant je n’ai pas carrière
Entre l’école, la rue et moi même j’ai mis une barrière
L’éducation scolaire, c’était 4 ans en arrière
Combien de fois j’ai dû décevoir mon père et ma mère
Je suis un jeune j’ai la vingtaine
La cité m’a mis en quarantaine
D’origine Africaine, je crois que j’ai pris une lourde peine
Le rap comme remède sans être passé par le solfège
J’suis dans un piège et encore en vie, c’est un privilège
L’évolution d’un voyou sur les bancs de l’école
Avec les cancres du quartier et les sniffeurs de colle
Devenus à notre époque braqueur ou buveur d’alcool
Ou forceur d’antivol, à l’école c’était bénévole
Recruté par la rue, à moi les grâces matinées
Première matière, locas pipe pour pouvoir dîner
On fait des matons content de l’oseille
Et l’anatomie du poste, et l’éducation physique dans la rue
A nous faire des bosses
Devenir génie en herbe? Non!
Mais fumer des gros joins d’herbe? Ouais!
Avec les potes dans les chiottes de lycée
Et faire la feinte aux profs
“Mr, Mr je peux aller pisser? ”
Et puis c’est, avec la tête baissée et les yeux plissés
Qu’on revenait au fond de la classe pour oublier
Attendant impatiemment la sonnerie pour pouvoirs se barrer
Avec sa déguène de Barial le petit tape du crime
Victime du système à la sortie sans des livres
Vu nos capacités, on aurait pu quitter la cité
Pour l’université mais bon on a pas profité
Je serai peut être jamais friqué
Mais bon j’ai pas tout perdu
J’ai ma culture du ghetto et ma littérature de rue.