Mutinerie – Song and Lyrics by 113

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Discover the poetic beauty in ‘Mutinerie’ by 113. This lyric breakdown takes you on a journey through the artist’s thoughts, emotions, and the story they aim to tell. From clever metaphors to evocative imagery, we delve into the nuances that make this song a lyrical masterpiece. Whether you’re a fan of 113 or a lover of well-crafted words, our detailed analysis will give you a deeper understanding and appreciation of this song.

On baise les matons, les serrures et les menottes (on vous baise)
Prends note

Tu m’diras “à chacun d’assumer” hein
On s’assoit pas à un poker
Si on n’a pas de quoi suivre
Des années inactives comme activité principale
Couper ses oignons en tranches fines
Socialement rien de plus pénible
Rien à se mettre sous les dents
À part une roulée une gitane de maïs ou son pénis
Le cachetons dans les rations
Relation zéro avec les matons qu’on aimerait frapper
Et voir finir au service réanimation
Dix ans sans courrier, dix ans d’isolement
Derrière les murs aucun espoir pour les déballeuses de comptoir
Personne est arrivés sur terre naturellement (dis-le)
Dépendant des aides sociales, la came, personne aimé (dis-le)

Comment en arrivé à ce qu’on te saucissone
Coup d’perceuse dans les genoux
Déjoue les caméras de surveillance
Bicrave du bicarbonate de soude
Plus de carotte, plus de morts plus de crime pour encore plus de sous
Venez calmer à plus de quatre avec vos grosses charges
J’ai des potos qui te bousille la vie même avec un épluche-patates
Pour insérer les taulards, que dalle
Des deux côtés du mur
Une fois sorti repart à zéro
Comme passeur dans le jargon des stups, la mule
Refuge auprès du Seigneur dans les filières
Avant de bosser au hebs pour deux-cent euros comme auxiliaire
T’es un dur toi non, dans le système t’es qu’un pantin
On t’a tous vu chialer dans le box comme Bertrand Cantat
Nouvelle ère de jacteuse (salope)

Les bons hommes se font rares
Se recyclent dans le vol d’objets d’art
Arrache les distributeurs à la pelleteuse (enculé)
Filoche les tapisses
Huit du mat’ tu te lève t’a ta pisse
C’est un tuyaux percé alors t’attends qu’on t’assiste
Respecté aux pas selon l’étage, le code postal
Pour espérer être tranquille
Passer un coup d’fil au portable
Tout le monde dira que le meilleur de la prison
C’est le bon de sortie
Évite la case psychiatrie ça laisse des cicatrices
Des mecs bizarroïdes, les chiottes bouchées
Les hémorroïdes toujours la même chose
Mais qu’est ce qu’il t’arrive?
Depuis deux semaines pareillement vêtu
Un coup de pouce de ton codétenu
Des cauchemars tout âge confondu
Tu ressors bossu, tu ressors tendu
Les fouilles la nuit, les barbelés autour de l’esprit
Ta fenêtre c’est la télévision
La nuit t’entend chialer des lopettes
Pendant que tu branle sur Jennifer Lopez

Évacue ta rage dans des salles de sports
Tu te prépares au jour où on te dira (tu sors)
Un parloir, un morceau de miroir, un Bic rasoir
Un minimum de tenu à la mama qui viens te voir
Quelques moments de tend’
Une décharge d’émotion que seul un taulard peut comprendre

Purge sa peine, coupé du monde, assume aucune chance d’évasion
L’issu de secours pour les plus faibles le suicide
Le juge t’indique de la fermer, de t’asseoir
Encore heureux que les prisons soient des passoires, connard
Cambrioleur à n’importe quelle heure
Meurtrier d’un soir, voyous notoire, futé ou barbare
Tout va trop vite, un casse tourne mal, grosse brigade
Garde’à v’ et jugement le verdict
Dix, quinze ans dans les dents
Arrivé en brigand, parloir sauvage

Véridique vécu par les potos, l’entourage
Ils rentrent, sortent mais ils savent pas à quel âge
Mineur adolescent
Trafiquants récents, les réseaux qui peut le vouloir
Les bruits de portes qui résonnent dans le couloir
C’est mitard, c’est hardcore, c’est la prison
Le juge t’indique de la fermer, de t’asseoir
Encore heureux que les prisons soient des passoires, connard
Cambrioleur à n’importe quelle heure
Meurtrier d’un soir, voyous notoire, futé ou barbare